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Aujourd'hui...

La peinture ne cherche pas à reproduire le monde réel mais à en esquisser une vision symbolique et imaginaire.Elle n'est qu'un prétexte parcourus d'une énergie vitale pour extérioriser les élans intérieurs. C'est l'échange de ces flux d'énergie que ma peinture cherche à capter, et les sentiments de l'âme s'expriment à travers chaque coup de pinceau. Elle permet de communier avec la nature et libère les tensions dues au monde extérieur. Au delà du réel, transformer un hasard de la tâche et du trait en intentionnalité, du simple fait de se laisser aller à cet état proche du rêve, un peu flottant où les formes s’agencent d’elles-mêmes, où la main et l’œil ne font que révéler la rencontre d’un objet et d’une perception qui prennent formes. Ma peinture est empreinte d’êtres humains et de voyages qui ont fait de moi un globe painter visitant les capitales:Jérusalem, New York où j'ai un atelier,Ho Chi Minh Ville, Hiroshima, Cotonou , Montréal, San Francisco, Guangzhou (Canton) où plusieurs de mes œuvres sont présentes dans deux grands Musées.. Pour cette exposition à Bangkok j'ai choisi de travailler sur des fragments de rouleaux de papiers de 10 m de long,comme Kerouac et son rouleau de «On the road». je déverse mes «Howl» à la Ginsberg et cette mise en chantier dans le processus de création nécessite de s’entrouvrir et de laisser émerger cet imaginaire qui va générer un flux de trouvailles : images, mots, corps, regards, visages, traces, esquisses...gestes plus ou moins chaotiques aboutissant à l’objet créé ,Le Tableau, qui ainsi définit n'est pas une fin en soi. Cette production nécessite une transformation et une liaison de ces impressions-émotions et perceptions-sensations, qui viennent du monde ou du corps issu d'un moteur mou qui est une machine à produire de l’imaginaire en lui donnant la certification d’une inscription symbolique dans un langage et dans des codes culturels: langues, graphes, formes et gestes picturaux qui me sont propres.

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